The Beatles: Get Back
The Beatles - Get Back
Le cinéaste Peter Jackson, trois fois récompensé par un Oscar, présente "The Beatles : Get Back". Cette série documentaire en trois parties, compilée à partir de plus de 60 heures d'images inédites, capture la chaleur, la camaraderie et le génie créatif qui ont défini l'héritage du quatuor le plus ...
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Terminée | NZ, GB | 157 minutes |
Documentaire | Disney+ | 2021 |
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1.01 - Première partie : Jours 1-7
Part 1: Days 1-7
Trois semaines pour enregistrer les 14 chansons d'un nouvel album et préparer un concert ? En arrivant aux studios de Twickenham, les Beatles comprennent l'ampleur de la tâche qui les attend.
Diffusion originale : 25 novembre 2021
Diffusion française :
25 novembre 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Peter Jackson
Scénariste.s :
Guest.s :
Get Back est d'abord un travail de restauration époustouflant sur les images d'archives qui avaient suivi les Beatles en session d'enregistrement. L'image est incroyablement nette, il n'y a pas de grain, le montage modernise le documentaire et tout, y compris, les fonds du studio en couleur flashy fait qu'on à la fois l'impression d'avoir du mal à croire ce qui se passe à l'écran, car cela sonne trop vrai pour être réel, tout en donnant le sentiment d'être présent, dans ce studio avec les musiciens. C'est déjà une expérience assez saisissante qui m'a happé d'entrée.
Sur le fond, il faut plus s'accrocher. Car on parle d'un documentaire de trois fois 2h30 sur un groupe de musicien qui répète. Du coup, ils font ça, répéter des chansons, parfois les mêmes ("Don't Let Me Down", combien de fois ?), changeant par ci et par là quelques détails. Mais non, clairement, on ne regarde pas Game of Thrones et le côté répétitif du procédé va en rebuter plus d'un.
Personnellement, ça m'a fasciné. Déjà parce ce que j'aime la musique au-delà du raisonnable, j'aime l'émotion que peut procurer une chanson (joie, tristesse, colère, etc, etc) ou qu’elle puisse raconter une histoire, un univers qui parfois me touche profondémen, le tout en moins de 4 minutes. Par contre, je n'ai très peu d'attrait pour la technique, je ne joue d'aucun instrument et le solfège me dépasse. Du coup, j'ai trouvé ça fascinant de regarder les Beatles créer devant nos yeux des chansons, changer un mi par un la (pour moi, c'est du chinois), les voir partir en improvisation, en bœuf et constater qu'à la fin cela forme une chanson que je connais. Le côté work in progress m’a hypnotisé. J'ai trouvé d'ailleurs fou que certaines chansons les plus connus de John Lennon (Gimme Some Truth) ou de George Harrison (All Things Must Pass) sont proposés au groupe, qui manifestement ne les retiendra pas, car on les retrouvera uniquement sur les albums solos respectifs des deux musiciens.
De plus, il y a un enjeu tout de même dans ce documentaire, un suspense. En effet, les Beatles se donnent le défi d'écrire 14 chansons en une quinzaine de jours puis d'enchainer sur un concert (leur premier depuis presque 5 ans), challenge qu'on sait qu'ils n'y arriveront pas. Il est donc passionnant de regarder ce groupe qui a changé la face de la musique du XXème siècle, se retrouvant au bout du rouleau, quatre individualités qui ne s'entendent déjà plus et ne vont pas tarder à partir chacun de leurs côtés. J'ai été surpris de voir un John Lennon assez en retrait, se prêtant de bonne grâce aux ordres de Paul, je pensais que de lui viendrait les clash (et que dire de Yoko Ono, assistant à toutes les sessions, sagement sur sa chaise, sans dire un seul mot, une vraie plante verte ?). Non, les tensions viennent dans ce premier épisode des confrontations entre Paul, devenu le leader du groupe, dont on sent l'envie de retrouver la magie du groupe, mais qui se comporte comme un petit dictateur et George qui a de plus en plus de mal à supporter les réflexions et les directives de McCartney d'autant que ce dernier, il est vrai, a souvent tendance à brimer son jeune collègue dans ses aspérités musicales.
Puis comme toute bonne série, l'épisode se termine sur un cliff de fou
alors que les jours passent et que trop peu de chansons sont créés, George se casse au plein milieu d'une répétition après un énième remarque de Paul. Bam !
J’ai regardé par curiosité, j 'ai été conquis
J'ai regardé aussi mais uniquement le premier épisode, car je me suis un peu perdue devant ses répétitions. J'imagine que ça aurait été autrement si c'était un documentaire sur un de mes groupes préférés (j'aime bien, mais pas à ce point).
Je partage ta remarque sur Yoko Ono par contre. C'est très déroutant.
D'après moi, cela ne va pas durer. Je n'y crois pas.
Je lirai la suite de tes avis pour voir si c'est le cas, alors ;)